Une heure de tranquillité
Ce samedi 4 mai, après une matinée dans le parc de la Villette, un film à la Géode et un thé à la menthe accompagné de gâteaux aux amandes dans le joli cadre du restaurant de la Grande Mosquée je rejoins mon amie Isabelle pour des retrouvailles au coeur de Paris. Nous nous poserons au pied de l'église Saint-Eustache pour boire un (papo) thé avant de prendre le métro et rejoindre nos amis dans un Kebab boulevard de Strasbourg. Nous serons juste à l'heure dans l'entrée du Théatre Antoine afin de rejoindre la loge qui nous est réservée juste en face de la scène où Fabrice Luchini et la troupe qui l'accompagne vont jouer la pièce de Florian Zeller.
Que dire ? Plaisir ? Rires ? Oui tout cela et tout le long de la représentation aucun ennui possible. J'appréhendais la fatigue accumulée durant la journée mais dès que la pièce commence on pénètre dans un salon où chacun va devoir démêler ses soucis alors que le seul qui turlupine Michel (Fabrice Luchini) c'est d'avoir une petite heure de tranquillité pour écouter ce vieux 33 tours de jazz qu'il vient d'acquérir. Y arrivera ? Y arrivera pas ? En attendant la salle est portée et les rires fusent.
Un grand moment de plaisir sans prise de tête sur des sujets pourtant pas si simples... mais déjà vouloir la paix ne serait-ce que soixante minutes eh bien la preuve que ce n'est pas si simple, surtout quand on est un égoïste patenté et menteur de surcroît !
Bravo à Florian Zeller pour cette pièce de boulevard contemporaine jouée par un "électron libre" génial comme toujours, entouré d'une troupe de talent. C'était la dernière, ce qui a engendré une certaine décontraction et Fabrice Luchini s'est déchaîné en "allumant le feu" au moment des saluts.
A la fin j'ai pris des photos mais j'ai aussi beaucoup applaudi ne crois pas, j'y tenais et je continue !
"Une heure de tranquillité" mais bien plus de détente !