Le chêne et les tonneaux
Le livre que je lis actuellement me passionne. Si je me perds en Bourgogne il est hors de question que je me laisse distancer dans les vignobles de Saint-Emilion. Bien sûr, Pauillac et le Médoc, Pomerol, Sauternes, les Graves sont référencées. L'histoire du vin passée et présente nous est contée, la mondialisation n'est pas loin, les notations quelquefois contestées... enfin il serait temps que je m'intéresse un peu à tout cela moi qui suis née dedans sans être châtelaine. Le livre commence en Bourgogne où je me délecte du "parler"... Max vit à Paris où il est avocat et ne vient que pour les vendanges à Gevrey-Chambertin mais quand sa femme hérite d'une propriété à Saint-Emilion sur laquelle elle a bien l'intention de s'investir il se découvre l'âme vigneronne...
Pour ma part j'ai bien dépassé la moitié du bouquin où il est question à plusieurs reprises des chênes de Pavie Macquin... ma curiosité est soudain en éveil. C'est sur le vignoble de ce château que se trouve l'arbre du pendu, j'ai poussé les recherches en me disant que peut-être je découvrirai l'histoire dont Mimi avait parlé et que nous n'avions pas retrouvée. Je copie-colle tout s'explique...
A l’ouest, sur l’autre versant de l’entaille qui monte vers Saint-Emilion, on aperçoit au travers d’un rideau de chênes verts les grands travaux qui visent à faire passer Ausone du rang de vieille dame à celui de start-up...
Au beau milieu des vignes, un grand chêne appartient à l’histoire de Pavie-Macquin, un chêne de justice ou l’on rendait les arrêts pour les exécuter sur le champ, l’arbre possédant des branches suffisamment solides pour supporter quelques pendus.
Photo net
Les feuilles de chênes et la corde se retrouvent sur l’étiquette du cru.
Ce qui ne veut pas dire que le dernier verre peut être fatal.
Je retourne à ma lecture, santé les aminautes !