Je me souviendrai
Ecrire au jour le jour c'est retenir le temps... je viens d'entendre Jacques Chancel dire cela. Ce soir je suis fatiguée mais je vais quand même te faire un petit "Je me souviens" dans le cadre de mon prochain voyage à la capitale (J-16) dont je me souviendrai plus tard... forcément !
Je suis montée à la Tour Eiffel deux fois en ce mois d'août 1967, j'allais avoir 14 ans et j'étais repartie, après leur mois de vacances, à Paris avec la branche de ma famille qui habitait la capitale.
Dans un premier temps je me souviens de ma tante qui avait acheté pour me faire découvrir Paname depuis Belleville et dans tous les sens... les chaussures très confortables qui lui manquaient. Et ce jour-là nous sommes montés, elle, mon cousin, ma cousine et moi à la Tour Eiffel.
*Fascination*
Dans un second temps je me souviens de mon père venu me chercher au bout d'un mois, de ce drôle d'accent qu'il avait et que je retrouvais, et de cette montée au sein de la Dame de fer, tous les deux, lui qui faisait semblant pour me faire rire de regarder sous les jupes des filles en montant les escaliers. Je souris à ce souvenir et en même temps je suis émue de cette complicité du moment.
***
- Quel différence y a-t-il entre la Tour Eiffel, ta chemise et ma famille ?
- ???
- La Tour Eiffel est colossale et ta chemise est sale au col !
...
- ? Et ta famille ?
- Elle va bien merci (Je me souviens n° 310 de Georges Perec via Jérôme Attal)