Ce qui me meut
Il y a quelque temps j'ai reçu une enveloppe bulle. Je n'attendais rien de spécial et je n'avais rien gagné sur la blogosphère alors que je suis pour le moins gâtée et que je vais bientôt recevoir un DVD car très chanceuse au blogoconcours je suis devenue. Non je n'attendais rien mais j'ai tout de suite reconnu le nom d'une ville et je n'ai plus eu de doute en voyant le nom et surtout le prénom de l'expéditrice ! J'ai ouvert délicatement, j'imaginais au toucher va savoir pourquoi une création en tissu quand le livre m'est apparu. Je ne connaissais ni le titre ni l'auteur (!) j'en suis aujourd'hui très étonnée et je vais lire les autres bouquins de cet écrivain dès que je le pourrai ! Un tour à "Lire en poche" ce week-end... un autre plus tard à la médiathèque je verrai bien !
"Le cosmonaute" circulait donc dans la blogosphère et avait quitté son étagère ou la pile sur laquelle il était pour en retrouver une autre. Un petit pas pour le facteur, un grand pas pour la communauté des blogueurs(ses) en tout cas dans la gentillesse et l'amitié virtuelle. Ce livre aurait pu à sa lecture me laisser indifférente mais tel ne fut pas le cas et ça aurait été mal connaître la personne qui me l'a envoyé si il en avait été ainsi. Car je crois qu'elle a compris ce qui me touchait et ce n'est pas par hasard si elle a voulu me faire connaître cet auteur.
J'ai trouvé une critique qui me plaît je te la copie-colle !
Le cosmonaute, | |
Qui, sinon Philippe Jaenada, peut consacrer 180 pages à la relation d'un accouchement sans lasser une seconde ? C'est sur la douloureuse mais hilarante mise au monde du petit Oscar que l'auteur du Chameau Sauvage ouvre ce quatrième roman où, comme toujours, il est question d'amour, de turf et de détectives. Rien ne manque : le ton Jaenada (badin), les gags Jaenada (irrésistibles) et, bien sûr, l'héroïne Jaenada (Pimprenelle, rencontrée "vers la fin du XX' siècle" lors d'un mariage en Allemagne), bizarre, caractérielle et sublime. La maternité, hélas, transforme l'ange candide en tarée tyrannique: Primprenelle se met à faire le ménage (!), régente bientôt le foyer jusqu'à l'absurde, pousse la jalousie jusqu'à la paranoïa. Et le romancier, insidieusement, de faire basculer la comédie dans le drame : on rigole soudain beaucoup moins et, en descendant page à page dans le gouffre de la névrose domestique, on constate que le plus drôle des romanciers français n'a décidément pas qu'une corde à son arc. © Bernard Quiriny, Chronic'art (09/02) |
Je suis d'accord, dans la seconde partie on rit moins mais quand même au début j'ai flippé aussi et à la page 264, en plein récit douloureux il termine un paragraphe par "...comme disent les bricoleurs". Alors là !
"Aller faire les courses seul est devenu mon plus grand plaisir. Quelle misère.
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................................................................. Mais cet après-midi j'ai encore perdu un peu de terrain. L'étau se resserre, comme disent les bricoleurs."
Eh bien je peux te dire que quand tu as lu une bonne partie du livre et que tu arrives à la fin, à cette réflexion tu éclates de rire !... même si le fond est dramatique.
Un style qui m'émeut !
Et la pile qui se meut... à mon rythme !
Merci Coco
Tu connais Philippe Jaenada ?